Le remontage de l’abri de la machine
Démontée avec les premières tôles dès l’arrivée de la 241P9 à Toulouse, sa cabine avait été laissée de coté, montée sur lorries, pour un traitement ultérieur… Sommairement décapée en 2017 pour réaliser les essais de ce qui serait le futur « vert » de la machine, ce n’est finalement qu’en 2024 que ce chantier a été pris en main.
Un chantier complexe par la quantité des éléments qui viennent se fixer à l’intérieur, la quantité de modifications et déformations subies par la tôlerie et un plan de peinture précis à quatre couleurs à y appliquer.
Le précédent article paru en aout sur nos activités du premier semestre résumait la première partie de ce gros travail. Nous le poursuivons ici avec les travaux finaux qui se sont étalés tout l’été, aboutissant au remontage en place.
Les essais de peinture en 2017 :
Le sablage de 2024 :
Le sablage effectué, la tôle vulnérable à l’humidité est apprêtée au fur et à mesure des interventions de chaudronnerie.
l’aspect intérieur avant et après :
Après sablage, mise en évidence de zones trop bosselées et remplacement à neuf pour deux d’entre elles. Les découpes et la géométrie de la cabine où rien n’est à angle droit augmentent les difficultés d’ajustage.
– Reconstitution du plancher bois (châtaigner) et changement des plaques (inox) devant recevoir celles mobiles du tender qui viennent se rabattre et frotter dans les courbes :
– Remise en place et réglage des fenêtres frontales après ajustement des tôles. Coté mécano, la partie de tôle sous la fenêtre frontale gauche, abîmée, est découpée et rendue amovible afin de faciliter une maintenance ultérieure :
– Mise en peinture de l’intérieur de la cabine qui est à deux teintes (noir et havane d’origine) :
La toiture au niveau des volets de ventilation, avant et après :
– Remise en place des tous les équipements de sécurité (boites à pétards, drapeaux, barre de shuntage) rappel de l’immatriculation et marquages spécifiques :
– La refixation de la « casquette » à l’arrière de la cabine (Les extrémités latérales, corrodées au niveau de la gouttière ont été remplacées avant remise en peinture) :
– Après masticage et ponçage, la peinture définitive extérieure est appliquée : noir sur le dessus exposé à la fumée jusqu’aux gouttières (qui seront posées ultérieurement) puis vert en dessous.
La position des filets rouges est définie sur le plan de peinture :
– Dernière pièce réassemblée : la grille de protection vis-à-vis de la caténaire.
A noter la présence d’un becquet fixé à l’arrière de la casquette : une modification apportée à l’usage, non pas pour plaquer la machine au sol à 120 km/h ! mais à cause d’un retour intempestif des fumées dans la cabine. Il en est de même à la verticale de chaque côté de l’abri.
– Enfin la pose sur la machine :
Pour terminer nous vous invitons à suivre le résumé de ces travaux en vidéo par ici.
Ainsi qu’une deuxième version par ce lien.